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2018-07-19 Communiqué de presse : Pinocchio montois et baudruches wallonnes

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Message  Admin Mar 24 Juil 2018, 19:48

Lettre ouverte des Cyclistes montois gonflés à bloc suite à la mort de Pierre Darquenne

(illustrations publiées avec l'aimable autorisation de Gilen)…

(Rappel des faits et coordonnées de Gilen à la fin du post)

Pour tenter de sauver la face après la mort tragique du cycliste Pierre Darquenne sur la route industrielle à Obourg le 3 juillet, la Ville de Mons ne trouve rien de mieux que de mentir grossièrement en annonçant l'imminence de travaux imaginaires. Quant à la Région wallonne qui porte une responsabilité écrasante dans cet accident, elle montre une fois de plus que sa suffisance n'a d'égales que ses insuffisances.

La question que les Cyclistes gonflés se posent aujourd'hui est de savoir combien de morts il faudra pour que les autorités comprennent que la sécurité est une affaire sérieuse, qui mérite mieux que des petits farceurs, des Pinocchios et des baudruches.

Que fait un cancre? Il accuse les autres.

Lorsqu'il est pris en défaut, le cancre a pour habitude d'accuser les autres: "C'est pas moi, M'sieur. C'est eux". Dans ce cas-ci, "eux", c'est la Région wallonne. Cependant, la Ville de Mons, en la personne de son bourgmestre, avait toutes les cartes en main pour éviter le drame. En effet, en tant que garant de la sécurité de tous les citoyens sur le territoire de Mons (même sur les routes régionales), un bourgmestre possède légalement tous les pouvoirs qui lui permettaient d'intervenir en pareil cas.
En l'occurrence, il lui suffisait de prendre un arrêté de police réduisant la chaussée à deux fois une bande dans l'attente de travaux définitifs. Cette simple mesure aurait permis de calmer le trafic et de dégager un espace pour les modes doux. Le bourgmestre a pris un tel arrêté pour la pose d'une canalisation sur cette même route industrielle en 2017 (pour une des quatre bandes). Par contre, il n'a pas jugé nécessaire de le faire pour assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, malgré les avertissements du Gracq, des Cyclistes gonflés et de Pierre Darquenne lui-même.

Que fait un cancre? Il ment.

"Les travaux devraient débuter au plus vite." Pour essayer de sauver la face, la Ville de Mons a dit et redit ce mensonge à deux reprises sur sa page officielle Facebook (où il est toujours visible). Pire encore, cette contre-vérité a été répétée par le bourgmestre en personne au conseil communal du 12 juillet. Or, absolument rien n'est prévu pour l'instant.
Si des travaux sont entrepris un jour (ce que rien ne garantit), le budget ne sera pas engagé avant la période 2019-2024. C'est le directeur des routes de Mons en personne qui en a fait l'aveu dans le journal La Province. Pas de chance pour le bourgmestre, dont tout le monde a pu voir le nez s'allonger d'au moins 20 centimètres. Si c'était un garnement, on lui tirerait les oreilles. Malheureusement, c'est le bourgmestre.

La Région wallonne: à tombeau ouvert

À la Région wallonne, la dilution des responsabilités est encore plus profondément ancrée. Depuis le drame d'Obourg, le ministre de la mobilité se cache dans le coffre de la voiture en espérant que personne ne se souvienne de son existence. C'est donc la direction locale des routes du Service public de Wallonie (SPW) qui s'est chargée de se ridiculiser à sa place. Il faut dire qu'elle se débrouille très bien toute seule dans ce domaine.

Par la voie de son directeur, elle s'est sentie obligée de déclarer: "Les besoins ne sont pas recensés en fonction des réactions des collectifs ou des pétitions lancées, mais par rapport à la sécurité, au factuel." Comme des baudruches gonflées de leur propre importance, ces messieurs n'ont pas de leçon à recevoir de vulgaires cyclistes ou d'insignifiants piétons qui n'y connaissent rien.

Chaussée surdimensionnée, vitesses excessives, accidents à répétition, absence de pistes cyclables et de trottoirs. Tout cela malgré le passage obligé sur cette route de cyclistes, d'enfants rejoignant l'arrêt de bus ou de parents avec poussette. Nul besoin d'avoir décroché un prix Nobel d'ingénieur ou d'avoir fait des études de ministre pour se rendre compte que cette route est un coupe-gorge. Si la sécurité guidait effectivement les choix du Service public de Wallonie, cela fait vingt ans que les travaux auraient été réalisés. Le problème, c'est que la direction des routes n'était pas convaincue de la dangerosité de cette route… et qu'elle ne l'est toujours pas.

En plein déni

Pratiquement pas une année sans un accident grave sur ce tronçon: un motard carbonisé en 2015, une mère de famille décédée début 2016. Ces deux accidents ont justement eu lieu à proximité d'un des multiples points noirs de cet axe, à propos duquel un riverain avait interpelé la direction des routes de Mons en août 2016.

Réponse : "Vu le caractère fort dilué de la circulation à cet endroit et malgré la vitesse pratiquée, ce carrefour ne nécessite pas d'aménagement particulier pour qui l'empreinte (sic) avec attention et prudence".

Pour la Région, la vitesse n'est pas un problème. Les piétons, les cyclistes, les handicapés et même les automobilistes n'ont qu'à emprunter cet axe "avec attention et prudence". Elle est dans le déni total du danger, même pour les automobilistes.
Les occasions délibérément manquées

N'allez pas croire que c'est pour une question budgétaire que les travaux de sécurisation n'ont pas eu lieu. Pour preuve, l'année dernière, une des quatre bandes de circulation de la route industrielle a été entièrement refaite après la pose d'une canalisation. C'était une occasion en or pour adapter la chaussée aux besoins des piétons et cyclistes à moindre frais. Pierre Darquenne l'avait lui-même fait remarquer. Les grands spécialistes de la sécurité à la Région wallonne en ont jugé autrement.

Comme signature ultime de leur invraisemblable légèreté, on peut encore citer l'exemple de la toute récente réfection de la route entre Obourg et Mons en 2017. Une fois encore, le SPW avait la possibilité de sécuriser un cheminement cycliste sans que cela coûte un euro de plus. Avec l'aide et la bénédiction de la Ville de Mons, la route a été refaite de fond en comble sans se préoccuper le moins du monde des vélos.

Cela montre encore une fois que la mort de Pierre Darquenne n'est pas due à un manque de moyens, mais à la négligence de la Ville de Mons et du Service public de Wallonie, qui a souvent des allures de voiture folle dont les conducteurs n'ont de compte à rendre à personne, surtout pas aux citoyens et même pas au ministre qui est toujours planqué dans le coffre.

Et maintenant?

Espérons cette fois qu'ils auront au moins la décence de prendre de toute urgence les mesures qui s'imposent pour sécuriser la "route industrielle", car un accident peut se produire demain. Espérons aussi que ce soit le déclic pour changer radicalement d'optique, car des voiries aussi dangereuses que la N552, il en existe au moins une vingtaine à Mons. Il ne faut pas qu'à chaque fois, quelqu'un soit obligé de le payer de sa vie.

La mort de Pierre Darquenne a ébranlé tous les cyclistes montois, car chacun de nous aurait pu être à sa place. Cependant, ce décès a aussi galvanisé notre détermination. Le groupe des Cyclistes gonflés continueront à se battre comme ils l'ont fait au cours de ces derniers mois, avec humour en prenant les responsables pour ce qu'ils sont: des farceurs irresponsables.

Les cyclistes gonflés à bloc pour l'action
lescyclistesgonfles@gmail.com

PS: Merci à Gilen d'avoir accepté l'utilisation de ses œuvres. Ne manquez pas de visiter son site et sa page Facebook: www gilen.fr - https://www.facebook.com/search/top/?q=gilen)

Rappel des faits

Le 3 juillet 2018, Pierre Darquenne a été mortellement percuté par une automobile alors qu'il circulait à vélo sur la "route industrielle" (N552) à Obourg. Pierre Darquenne était commissaire de police et cycliste prudent et aguerri, membre du Gracq. Pour se rendre à son travail, il n'avait d'autre choix que d'emprunter cette route qu'il savait dangereuse. Il avait en effet lui-même alerté en vain la Ville de Mons et la Région wallonne de ce danger et d'autres dans le cadre de la consultation "Demain Mons".

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Pour tenter de sauver la face après la mort tragique du cycliste Pierre Darquenne sur la route industrielle à Obourg, la Ville de Mons ne trouve rien de mieux que de mentir grossièrement en annonçant l'imminence de travaux imaginaires. Notre sécurité mérite mieux que des Pinocchios. Illustration de Gilen (La conscience tranquille)


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Chaussée surdimensionnée, vitesses excessives, accidents à répétition, absence de pistes cyclables et de trottoirs. Il ne faut pas un prix Nobel d'ingénieur pour savoir que la "route industrielle" est un coupe-gorge. Cela fait vingt ans que les travaux auraient dû être realisés. Illustration de Gilen (Disneyland Parano) - https://www.facebook.com/search/top/?q=gilen - www.gilen.fr


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Voilà une des nombreuses solutions possibles (voir commentaire judicieux de Billy Lapsins)
pour séparer efficacement une chaussée d'une piste cyclable. Un dispositif du meme type pourraît être installé très rapidement. Un accident peut se produire à tout instant sur cette route. Le comprendront-ils?


Dernière édition par Admin le Mar 24 Juil 2018, 19:52, édité 1 fois

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Message  Admin Mar 24 Juil 2018, 19:49

Mons: des cyclistes gonflés, dépités et galvanisés pour sécuriser une partie de la RN552

http://www.lalibre.be/regions/hainaut/mons-des-cyclistes-gonfles-depites-et-galvanises-pour-securiser-une-partie-de-la-rn552-5b556f2b55326925483ef227


CAROLINE TICHON Publié le lundi 23 juillet 2018 à 07h59 - Mis à jour le lundi 23 juillet 2018 à 08h01

Le collectif décrète l’extrême urgence de sécuriser le tronçon de 400 mètres de la RN552
Le cycliste mortellement fauché le 3 juillet dernier sur la route industrielle à Obourg, Pierre Darquenne, n’est pas oublié à Mons. Le collectif des Cyclistes gonflés à bloc, qui sollicite les autorités tantôt communales tantôt wallonnes, ne rit plus. Habitués à la farce et à tourner en dérision certaines absurdités qu’ils rencontrent sur leur vélo, ces cyclistes ont été frappés par la mort tragique de l’un des leurs. Les déclarations du bourgmestre Elio Di Rupo (PS) quant à des aménagements imminents sur ce tronçon de la route industrielle ne suffisent pas à apaiser la tempête.

"Pour tenter de sauver la face, la Ville de Mons ne trouve rien de mieux que de mentir grossièrement en annonçant l’imminence de travaux imaginaires. Quant à la Région wallonne, qui porte une responsabilité écrasante dans cet accident, elle montre une fois de plus que sa suffisance n’a d’égales que ses insuffisances" , tance le collectif dans une lettre ouverte. Celui-ci estime que, même si la voirie est régionale, la Ville de Mons via son bourgmestre avait toutes les cartes en main pour éviter le drame.

"En tant que garant de la sécurité de tous les citoyens sur le territoire de Mons (même sur les routes régionales), un bourgmestre possède légalement tous les pouvoirs qui lui permettaient d’intervenir en pareil cas."

Et d’ajouter : "Il lui suffisait de prendre un arrêté de police réduisant la chaussée à deux fois une bande dans l’attente de travaux définitifs. Cette simple mesure aurait permis de calmer le trafic et de dégager un espace pour les modes doux. Le bourgmestre a pris un tel arrêté pour la pose d’une canalisation sur cette même route industrielle en 2017 (pour une des quatre bandes). Par contre, il n’a pas jugé nécessaire de le faire pour assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, malgré les avertissements du Gracq, des Cyclistes gonflés à bloc et de Pierre Darquenne lui-même."

Quid aujourd’hui ? "Espérons cette fois qu’ils auront au moins la décence de prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent pour sécuriser la route industrielle, car un accident peut se produire demain. Espérons aussi que ce soit le déclic pour changer radicalement d’optique, car des voiries aussi dangereuses que la N552, il en existe au moins une vingtaine à Mons. Il ne faut pas qu’à chaque fois quelqu’un soit obligé de le payer de sa vie."

Si la mort de Pierre Darquenne a ébranlé tous les cyclistes montois, ce décès a aussi galvanisé leur détermination. "Le groupe des Cyclistes gonflés à bloc continuera à se battre comme il l’a fait au cours de ces derniers mois, avec humour, en prenant les responsables pour ce qu’ils sont : des farceurs irresponsables." Force est de constater que la "hache de guerre" est loin d’être enterrée.

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Message  Admin Mar 24 Juil 2018, 19:52

Lettre ouverte suite à l’accident à Obourg: les cyclistes ne décolèrent pas et s’en prennent durement aux autorités

http://www.sudinfo.be/id66246/article/2018-07-23/lettre-ouverte-suite-laccident-obourg-les-cyclistes-ne-decolerent-pas-et-sen


Trois semaines après le décès du cycliste Pierre Darquenne à Obourg, sur la route Industrielle, les Cyclistes gonflés à bloc ne décolèrent pas. « Ébranlés » mais « galvanisés » par ce drame, ils interpellent rudement la Région et la ville de Mons dans une lettre ouverte.

2018-07-19 Communiqué de presse : Pinocchio montois et baudruches wallonnes B9716418078Z.1_20180723144658_000+GN2BNPP50.1-0
P. Darquenne. - COM

S’il se défend sur le fond, Marc Darville, échevin de la mobilité attaque la forme, qu’il juge inadéquat. Les Cyclistes gonflés rappelent qu’il n’y a «  pratiquement pas une année sans un accident grave sur ce tronçon : un motard carbonisé en 2015, une mère de famille décédée début 2016...  »

►Nous avons contacté VIAS. Constat  : malgré sa dangerosité, la route Industrielle avait épargné les usagers faibles avant le drame qui a touché Pierre Darquenne mais les chiffres restent interpellants.

►Les cyclistes considèrent également que les autorités ne font pas le nécessaire pour assurer la sécurité des usagers. La Ville se sent insultée ...

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